Lenteur, douceur, chaleur… Le trio gagnant vers une rencontre de qualité du monde vibratoire

Rencontrer la vibration, c’est devenir un pélerin

Un fait scientifique

Tout ce qui est vivant vibre.

Le mouvement cellulaire fait de chaque vie une centrale énergétique, dont la peau, l’écorce, la carapace…vivantes laissent passer la vibration.

Dès le premier instant de mise en mouvement d’une première cellule (qui se divisera, se multipliera, s’associera pour créer un corps vivant), il y a vibration.

L’énergie créée par le mouvement cellulaire est un fait indéniable, vérifiable en laboratoire.

Nous n’avons pas à y croire ou non. Sans elle, nous ne pourrions rien. Sans elle, nous ne serions pas.

Corps vibrant

La lenteur, seul gage de qualité

Revenir à la dimension énergétique de mon corps nécessite de ralentir, de s’arrêter, de se poser.

La rencontre avec l’énergie créée par le corps ne pourra avoir lieu sans cela. Un esprit préoccupé, absent, ne pourra la rencontrer.

Seul le ralentissement permet au coeur de se rouvrir, aux yeux de se réchauffer, au mental de se calmer. L’énergie ne se révèle qu’au coeur ouvert, aux yeux chauds et humides, au mental apaisé.

Bien des rencontres sont nécessaires pour renouer avec cette lenteur, y trouver sens et nourriture. « Rien ne sert de courir… ». La fable du lièvre et de la tortue s’applique impeccablement au monde de l’énergie.

Corps posé de façon exemplaire

Du vide au plein

Beaucoup d’humains errent sur notre planète, tels des fantômes apeurés. La quête du fantôme : trouver un abris partout, sauf en lui, vu qu’il se sent vide en lui.

Vivre sa vie tel un fantôme, c’est vivre avec un corps dont l’énergie est dispersée, affaiblie. Rien ne peut rassasier le vide ressenti par un tel être, car rien ne peut combler le vide créé en lui-même.

Comment renouer avec le plein qui comble et apaise?

En ralentissant, en se posant, en prenant conscience de son existence charnelle. Très vite, la chaleur interne revient, signe du contentement du corps enfin posé et reconnu. La chaleureuse chaleur perçue redonne envie de rentrer dans la maison avec laquelle je suis apparue sur la planète : mon corps. Au plus je rentre, au plus il fait bon de rester. Au plus je rentre, au plus je découvre une richesse de langage, de ressentis. Au plus je rentre, au plus je m’apaise. Plus besoin de courir pour trouver la sauvegarde. J’habite la source de ma sauvegarde, qui, de plus, s’avère solidaire vingt-quatre heures sur vingt-quatre avec moi.

Corps habité

Du froid au chaud

Nous ne pouvons apprécier que ce dont nous avons conscience.

Si nous n’avons pas conscience de ce qui anime nos vies charnelles, nous ne pouvons pas en apprécier la réalité. Nous ne pouvons alors nourrir le « merci » pour les innombrables services dont nous sommes bénéficiaires jour après jour : respiration, circulation sanguine, peau protectrice, yeux qui voient…

Ne pas nourrir le « merci », c’est nous transformer en utilisateurs froids, exigeants, endurcis. Les critiques sont alors aisées, les insatisfactions rapides. Les yeux s’assèchent, les regards s’endurcissent, les cordes vocales se raidissent, rendant nos voix métalliques pour exprimer à rythme rapide des mots peu chaleureux.

Plus que d’accumuler des connaissances, il nous faut ouvrir nos champs de conscience à ce qui est : seconde après seconde, nous sommes les bénéficiaires d’un fonctionnement cellulaire intelligent, et cela durant l’entièreté de notre temps de vie. Plus je développe cette conscience, plus mon coeur se réchauffe, mon esprit s’apaise, mes yeux redeviennent humides, mes mots s’adoucissent autant que ma voix.

Passer du froid au chaud, c’est passer de l’absence de conscience à la conscience.

Chaud