Ouvrir notre vision sur le Reïki

 

Notre société belge n’ouvre jusqu’à présent pas de place officielle à la pratique du Reïki. Permettant l’apparition de bien des pratiques différentes, souvent en plus d’une autre profession. Beaucoup de concepts se mélangent, la clarté s’en perd. Ce qui déforce une pratique noble et lumineuse.

Pratiquer le Reïki est une tâche en soi, car l’esprit de neutralité qui nous est demandé ne s’accommode pas de volontés humaines de guérison ou autre. Il est bon de rencontrer des humains qui s’engagent pleinement sur ce chemin, sans interférer avec d’autres intentions. Comment fait l’artisan pour devenir un maître en sa pratique ? En oeuvrant chaque jour dans la même voie. Il en va de même pour un praticien de Reïki.

Il serait bon que nos médecins, chirurgiens, et autres membres de notre médecine officielle puissent s’ouvrir à notre pratique. Aux Etats-Unis, c’est chose faite depuis longtemps, avec succès. Nous nous complétons : le praticien Reïki ne pose pas de diagnostic, n’a pas les connaissances pour aider le cap de guérisons physiques. Le médecin ne dispose pas du temps et de la formation nécessaires pour guider le patient vers le ressenti de son corps, ce qui lui permet de reprendre confiance et de collaborer plutôt que de subir craintivement. Main dans la main, donc, praticien Reïki et corps médical.

En Belgique, permettre cela apporterait de la clarté. Des praticiens confirmés pourraient plus aisément vivre de leur pratique, en faire leur métier unique, officiellement. Un enseignement plus uniforme pourrait se faire. Le regard de nos concitoyens serait plus ouvert, plus tranquille.

 

 

Reïki au jour le jour

Le Reïki aide la santé du vivant :

  • sur le plan physique : les muscles se décontractent, la respiration s’harmonise et s’amplifie, le système digestif se libère, les états de tensions s’apaisent… Ces bienfaits, constants, amplifient la bonne santé de l’être en bonne forme et renforcent la capacité de guérison d’un corps affaibli momentanément par la maladie. Toute médication, tout type d’intervention médicale ou paramédicale rendues nécessaires momentanément bénéficieront des bienfaits obtenus par un partage Reïki.
  • sur le plan mental : partager du Reïki ramène à l’instant présent, car le corps n’habite que cette dimension. Le mental, majoritairement encombré par le poids du passé ou la crainte du futur, s’en trouve allégé. La tête est plus légère. Excellent pour tous les êtres qui ressentent un casque autour du crâne, une tête lourde, encombrée.
  • sur le plan nerveux : pour retrouver leur force, les nerfs ont besoin de muscles décontractés, d’une respiration apaisée, d’un ventre libéré, d’un corps ressenti dans son potentiel réel. Le Reïki ramène à cela. Les nerfs se renforcent lentement et sûrement. Excellent pour toute personne fatiguée nerveusement, à tendance dépressive, voire en état de burn-out. 
  • sur le plan spirituel : quelles que soient les croyances profondes de tout un chacun, Le Reïki ramène au lien qui soustend toute vie, quelle que soit sa forme. L’être qui se familiarise avec sa pratique comprend qu’il n’est pas seul à vivre ce qu’il vit. Il se sent pélerin parmi toutes autres formes de pélerins (minérales, végérales, animales). Ce lien développe en lui un sens aigü de l’impact de chacun de ses actes sur l’ensemble de la vie, et même de chacune des intentions profondes qui soustendent ses actes… Excellent pour tout être en quête de sens.

Tout être vivant bénéficie grandement de l’esprit et du toucher Reïki. Du plus petit au plus âgé. La neutralité caractéristique de l’approche Reïki en fait un complément idéal à toute autre thérapie ressentie comme nécessaire à des moments précis de l’existence. Le Reïki ne se substitue à rien, il a la capacité souple de tout accompagner avec douceur et bienfaisance.

Reïki : de quoi parlons-nous ?

Reïki est un mot japonais signifiant « Energie (ki) cosmique (Reï) ».

Sa pratique permet de retrouver le sens d’être vivant, perdu dès que nous oublions nos origines : nous sommes les enfants d’une vie bouillonnante, énorme, puissante, terrestre et cosmique. Notre instrument imparable pour contacter et apprivoiser cette force est notre corps, dont le mouvement constant est à notre service.

Sa pratique nous éveille à notre juste dimension. Elle nous guide vers une vision large sur chaque être, situation, expérience rencontrés. Notre vision élargie, à la hauteur du potentiel de la Vie, redevient bienfaisante pour toute vie rencontrée.

Eveil, vision large, sens retrouvé : autant de paramètres essentiels pour une vie équilibrée, y compris sur le plan physique. Notre santé se nourrit à leurs mamelles autant qu’à la nourriture ingérée.

Un partage Reïki

Le mot « partage » est adéquat à la pratique du Reïki, bien plus que le mot « soin ».

De fait, je ne me rends pas à un rendez-vous de Reïki pour « m’en remettre à ». Pour me coucher pendant une heure et laisser un autre être toucher mon corps pendant que mon esprit divague hors de la pièce, loin du moment. Mon corps communiquera très peu s’il n’est pas investi par son seul et unique habitant.

Partager un temps Reïki, c’est accepter de cheminer vers le ressenti de mon corps, de le communiquer avec clarté par des mots simples, choisis, ajustés. Cette démarche nécessite que j’investisse pleinement le moment présent grâce à mon véhicule de vie : mon corps. Ce temps est essentiel pour me permettre d’aborder la vie avec justesse, sans jugements ou conceptions inutiles. Et ainsi cheminer vers mon potentiel réel.

Partager un temps Reïki, c’est retrouver mon chemin unique, mon pouvoir personnel. Quand mon corps est touché par le praticien, je l’habite, je le sens, j’accompagne. Et le corps libère sa parole. Je la rencontre, m’en étonne, m’en émerveille. Toute parole de corps se doit d’être écoutée : c’est la Vie qui parle à travers lui. Tout est bien, dans un partage Reïki. Tout est à rencontrer. Avec curiosité. Sans aucune volonté d’autre chose que ce qui se présente.

Cette neutralité absolue, cet accueil infaillible de ce qui est. Voici l’esprit puissant du Reïki.